Compte rendu de mission Mélinda et Clémence à l’APAPE

Nous sommes arrivées à Lomé le 2 février de nuit, mais sous une chaleur déjà bien présente. Malgré l’heure avancée, nous avons été accueillies avec convivialité à CEC. Pas de repos, nous avons commencé notre mission à l’APAPE dès le lendemain après une première nuit d’adaptation courte et difficile !

Nous avons rencontré l’équipe de l’APAPE, notamment Moïse et Augustin qui nous ont accompagné tout à long de notre mission. Durant la première semaine, nous avons fait connaissance avec les enfants que nous allions prendre en charge, ainsi que leur famille. Sac sur le dos, nous partions la journée au domicile des enfants pour réaliser nos séances d’ergothérapie. Nous avons été confronté à la difficulté des prises en charge d’enfants souvent lourdement handicapés, avec des moyens plus restreints.

Nos champs d’actions étaient divers et variés. Souhaitant faire bénéficier les familles du maximum de nos compétences ; nous avons réalisé des aides au positionnement, fait des séances de stimulation/rééducation, et tenu des sessions de prévention lors de rencontres aux Centre Medico-Sociaux (CMS). Entre nos journées à l’APAPE et les divers cours de danse, djembé, batik… proposés à CEC, le rythme intense nous a laissé peu de place au repos, nous n’avons pas vu le temps passer ! En parallèle, nous découvrons Lomé et les alentours, plongées directement dans la culture togolaise.

Notre aventure a malheureusement pris fin brutalement suite à l’annonce du confinement dans le contexte de la pandémie du COVID19. Notre mission a été interrompue, et l’ambassade de France a obligé les ressortissants français à rentrer sur le territoire… Ce départ précipité nous a empêché de dire au-revoir aux enfants et familles que nous accompagnions. Notre compte à rebours avant le départ, est passé de 3 semaines à 3jours.

Plusieurs projets n’ont pas pu aboutir et c’est à contre coeur avec beaucoup de déception que nous sommes rentrées. Le retour a été d’autant plus difficile à accepter dans ce contexte particulier du confinement Nous sommes passées d’une vie en communauté au rythme des djembés, à une vie enfermée au son de la télé … Malgré tout ça, ce mois 1/2 nous a apporté énormément tant sur le plan professionnel que personnel.

Nous ne disons pas Adieu au Togo mais plutôt « à bientôt/ezandé ». Akpé kaka loooo

Clémence Barbottin et Mélinda Hayere