Nos expériences associatives et culturelles
Notre séjour prendra fin dans quelques semaines et nous en sommes tous les deux tristes. Trois mois, cela passe décidément très vite…
Mais nous ne nous laissons pas déprimer pour autant ! Nous enchaînons les expériences, qu’elles soient associatives, ou culturelles. Parmi ces premières, nous avons eu l’opportunité de distribuer des fournitures scolaires aux jeunes enfants orphelins d’une ville nommée Gléï, afin qu’ils puissent poursuivre leur cursus scolaire dans les meilleures conditions possibles. Cela nous a été permit grâce à un collègue du CNAO, qui nous a accepté au sein de ce projet et nous a fait rencontrer les membres de son association. Dans un tout autre projet, certains d’entres nous apporterons de l’aide à une association togolaise nommée APAPE, dans le but d’emmener des enfants en situation de handicap en excursion. Bien que ce projet ne soit pas totalement acté, il devrait tout de même se réaliser le week-end prochain.
Parmi nos expériences culturelles, nous avons tous les deux pu prendre une semaine de congé auprès du CNAO dans le but de découvrir l’un des pays frontalier ; le Bénin. Une semaine très chargée, rythmée de découvertes plus passionnantes et enrichissantes les unes que les autres (route des esclaves, palais royaux, villes flottantes, etc.), ainsi que de nombreux échanges auprès des guides locaux, nous permettant de mieux appréhender la culture béninoise au regard de la togolaise. Nous avons également eu la chance d’assister à différents concerts sur la plage, notamment du groupe togolais et international Toofan ou encore l’ivoirien DJ Kerozen, nous plongeant encore plus cette culture togolaise et africaine. Dans le même sens, nous aurons prochainement l’occasion d’assister à un festival de musique africaine à Togoville.
Concernant notre présence au CNAO, nous constatons une augmentation importante du travail, légitimant le besoin du métier d’ergothérapeute au Togo. Cette augmentation durant ces trois derniers mois est notamment due aux différentes consultations que nous réalisons hebdomadairement dans le but de détecter de nouvelles personnes ayant besoin de notre accompagnement. Associé à cela, nous pouvons également compter sur l’ensemble des collègues du CNAO, connaissant bien nos différents objectifs d’accompagnement auprès des personnes en situation de handicap et donc nous en orientant presque quotidiennement. Ainsi, nous avons en ce moment une recrudescence de personnes atteintes de paralysie cérébrale, d’hémiparésie infantile, de fractures diverses, de paralysie du plexus brachial, d’AVC, de TSA, etc.
C’est donc avec de nombreux échanges culturels et une demande toujours croissante d’ergothérapie au CNAO, que nous approchons de la fin de notre séjour.
Celia Ramos et François-Guilhem Pion