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Le projet suit son cours

De nombreuses nouvelles à vous détailler cette semaine.

Notre projet de développer l’ergothérapie au Togo avance pas à pas et commence à se dessiner au fil de notre expérience. C’est grâce à nos différentes rencontres et interviews que nous avons fait un constat simple mais évident : l’ergothérapie est plus que nécessaire au Togo. Nous avons donc commencé à interroger les mamans des enfants handicapés, les intervenants de l’APAPE, puis avons ouvert peu à peu nos entretiens à plus grande échelle. Nous avons ce vendredi rencontré la présidente et le vice-président du CNAO (Centre National d’Appareillage Orthopédique) afin de discuter de la nécessité d’ergothérapie dans cet établissement de référence au Togo. Leur réponse a été nette : un service d’ergothérapie est essentiel dans leur structure. Et pour remédier à cela, puisqu’il existe déjà une filière de kinésithérapie, et plus récemment d’orthophonie, pourquoi ne pas réfléchir à une filière d’ergothérapie ? Nous avons donc clairement été encouragées à développer nos idées et poursuivre nos entretiens. Aujourd’hui nous avons donc rencontré le président de la délégation de la préfecture du golfe et un chef de canton. Ils nous ont donné leur avis sur la perception du handicap au niveau de la politique togolaise, et nous ont décrit les différentes traditions liées au handicap dans les communautés. Leurs discours ont eux aussi été sans appel : la politique actuelle visant à intégrer les personnes handicapées dans la communauté, une telle profession ne serait que bénéfique pour le pays, et contribuerait à moderniser la vision du handicap. Nous poursuivons donc peu à peu nos rencontres, pour cibler concrètement les besoins réels d’ergothérapie. Prochain rendez-vous : handicap international ! Nous continuons en parallèle nos prises en charge, et fabriquons des adaptations pour les enfants.

Gaëlle Ferlay et Florence Nolais

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