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Présentation de l’ergothérapie à l’ENAM

L’association Ergo Togo est une association qui me correspond beaucoup car elle intervient sur, entre autres, 2 axes :

-Répondre aux besoins actuels en ergothérapie pour les personnes au Togo

-Participer à la formation des futurs ergothérapeutes locaux en collaboration avec les instances gouvernementales.

Au travers de ma mission au CNAO, j’ai pu m’engager dans le premier axe. Mais il me tenait également vraiment à cœur de participer au deuxième axe à mon échelle. La vision à long terme de Ergo Togo est, selon moi, fondamentale pour vraiment développer l’expertise de la population locale et ainsi agir de manière pérenne au Togo. Pour cela, des actions ont été entreprises en collaboration avec les acteurs locaux afin de préparer le terrain lorsque la potentielle future école d’ergothérapeutes sera créée.

J’ai alors rencontré le directeur de l’École Nationale des Auxiliaires Médicaux (ENAM) et les responsables des programmes afin de planifier plusieurs présentations auprès des étudiants. Ils voyaient vraiment la pertinence de développer l’interprofessionnalité entre les différents professionnels de santé. Ils étaient très accueillants et nos échanges étaient tellement riches.

Avec leur collaboration, j’ai alors eu la chance de présenter le métier d’ergothérapeute à différentes promotions au sein de l’ENAM. J’ai rencontré les étudiants orthoprothésistes, orthophonistes, kinésithérapeutes et infirmiers. J’ai rencontré près de 250 étudiants en l’espace de quelques semaines. Les étudiants allaient de la première année jusqu’à la dernière année de formation. Ils venaient de divers pays : Togo, Cameroun, Bénin, Burkina Faso, Ghana, République démocratique du Congo, etc. Une multiculturalité qui m’a encore plus fait réaliser que l’ENAM forme les étudiants du Togo mais aussi de plusieurs autres territoires en Afrique. Un impact important dans plusieurs communautés. J’ai alors eu la chance de pouvoir échanger avec des étudiants de différentes horizons.

J’ai ainsi présenté l’ergothérapie, son analyse, ses interventions et la plus-value de cette profession au sein du système de santé. Des précisions au niveau de la complémentarité de l’ergothérapie et des autres professions ont également été partagées. Ce dernier point est fondamental pour que les futurs collègues des ergothérapeutes comprennent bien leur rôle, leur spécificité et comment travailler avec eux.

Lors des échanges, les étudiants étaient très à l’écoute et très intéressés. J’ai été épatée par les questions vraiment approfondies des étudiants (dès la première année). Ils avaient de très belles réflexions et demandaient des précisions de qualité au niveau de nos interventions.

L’ensemble de ces échanges laissent envisager une très belle collaboration pour l’avenir. Mais participer à la création d’une école d’ergothérapeutes au Togo est un long chemin. J’ai hâte de voir la suite des actions continuer car, favoriser la formation de la population locale, c’est permettre à la communauté de développer son expertise ainsi que de s’approprier les savoirs afin de créer une ergothérapie en adéquation réelle avec ses besoins et sa culture.

L’association Ergo Togo est une association qui me correspond beaucoup car elle intervient sur, entre autres, 2 axes :

– Répondre aux besoins actuels en ergothérapie pour les personnes au Togo

– Participer à la formation des futurs ergothérapeutes locaux en collaboration avec les instances gouvernementales.

Au travers de ma mission au CNAO, j’ai pu m’engager dans le premier axe. Mais il me tenait également vraiment à cœur de participer au deuxième axe à mon échelle. La vision à long terme de Ergo Togo est, selon moi, fondamentale pour vraiment développer l’expertise de la population locale et ainsi agir de manière pérenne au Togo. Pour cela, des actions ont été entreprises en collaboration avec les acteurs locaux afin de préparer le terrain lorsque la potentielle future école d’ergothérapeutes sera créée.

J’ai alors rencontré le directeur de l’École Nationale des Auxiliaires Médicaux (ENAM) et les responsables des programmes afin de planifier plusieurs présentations auprès des étudiants. Ils voyaient vraiment la pertinence de développer l’interprofessionnalité entre les différents professionnels de santé. Ils étaient très accueillants et nos échanges étaient tellement riches.

Avec leur collaboration, j’ai alors eu la chance de présenter le métier d’ergothérapeute à différentes promotions au sein de l’ENAM. J’ai rencontré les étudiants orthoprothésistes, orthophonistes, kinésithérapeutes et infirmiers. J’ai rencontré près de 250 étudiants en l’espace de quelques semaines. Les étudiants allaient de la première année jusqu’à la dernière année de formation. Ils venaient de divers pays : Togo, Cameroun, Bénin, Burkina Faso, Ghana, République démocratique du Congo, etc. Une multiculturalité qui m’a encore plus fait réaliser que l’ENAM forme les étudiants du Togo mais aussi de plusieurs autres territoires en Afrique. Un impact important dans plusieurs communautés. J’ai alors eu la chance de pouvoir échanger avec des étudiants de différentes horizons.

J’ai ainsi présenté l’ergothérapie, son analyse, ses interventions et la plus-value de cette profession au sein du système de santé. Des précisions au niveau de la complémentarité de l’ergothérapie et des autres professions ont également été partagées. Ce dernier point est fondamental pour que les futurs collègues des ergothérapeutes comprennent bien leur rôle, leur spécificité et comment travailler avec eux.

Lors des échanges, les étudiants étaient très à l’écoute et très intéressés. J’ai été épatée par les questions vraiment approfondies des étudiants (dès la première année). Ils avaient de très belles réflexions et demandaient des précisions de qualité au niveau de nos interventions.

L’ensemble de ces échanges laissent envisager une très belle collaboration pour l’avenir. Mais participer à la création d’une école d’ergothérapeutes au Togo est un long chemin. J’ai hâte de voir la suite des actions continuer car, favoriser la formation de la population locale, c’est permettre à la communauté de développer son expertise ainsi que de s’approprier les savoirs afin de créer une ergothérapie en adéquation réelle avec ses besoins et sa culture.

Alexia ALAUX

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