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A nos rencontres !

Il est temps de vous partager un petit bout, un instant parmi des milliers de notre premier mois d’aventure togolaise…

Commençons par notre arrivée : nous avons été merveilleusement bien accueillies au sein de l’association, la famille CEC. Nous nous sommes même surprises à dire au bout de quelques jours de travail « allez, on rentre à la maison » ! Et oui, rapidement, nous nous sommes senties comme chez nous, grâce à eux ! Eux, ce sont les bénévoles avec qui nous partageons notre quotidien au Togo. Cuisine togolaise, soirée jeux, contes, cours d’éwé, de danse africaine… tout cela sur leur temps libre, avec une joie de vivre indescriptible et très certainement inconscients de la magie qu’ils font régner au sein de ce foyer. Après une journée de travail intense en émotions et en réflexions nous savons qu’une deuxième journée s’annonce à CEC !

Tellement riches et différentes de nos habitudes françaises, les journées de travail nous demandent beaucoup d’énergie. Nous passons de séances individuelles auprès des enfants et de leurs mamans à des après-midi de sensibilisation dans les différents centres médico-sociaux dans divers quartiers de Lomé. Accueillies avec une chanson de bienvenue très émouvante, nous avons vite compris la richesse des futurs échanges au point d’avoir peur de ne pas nous sentir à la hauteur… Lors des premières sensibilisations, les familles nous parlent de situations quotidiennes induites par le handicap de leurs enfants. Nous garderons le souvenir de ce papa qui relate lors de sa première participation aux espaces rencontres son parcours, ses combats, multiples prières, déménagements, batailles pour l’inclusion de sa fille à l’école ou dans les structures médicales . C’est le quotidien des familles togolaises côtoyant le handicap. Il arrive aussi que certaines familles soient exclues par leur entourage du fait du handicap de leur enfant, ce qui a été le cas pour ce papa et son épouse. Chacun a pu apporter des paroles de soutien, de par leurs expériences personnelles. Cette bienveillance est très marquée au sein des espaces rencontre que chacun peut investir comme il le souhaite. Le plus déstabilisant pour nous fut la facilité avec laquelle chacun a été capable de partager, avec une telle sensibilité, ses émotions de l’instant. Ces deux heures d’échanges se sont finies par les mots de ce papa : « grâce à vous tous, je retrouve espoir ». C’est maintenant à nous de donner le maximum pour contribuer à faire fleurir ces sourires.

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