Plus de la moitié du chemin déjà parcouru
Cela fait un mois que nous travaillons à l’APAPE. Les débuts ont été difficiles car le climat social ainsi que des petits problèmes dans l’organisation des plannings des enfants ont entrainé la suppression de plusieurs prises en charge. Maintenant tout roule !
Depuis notre arrivée nous poursuivons les prises en charge avec les enfants de l’APAPE ainsi que de nouveaux enfants. En effet depuis le dernier article nous avons intégré une nouvelle petite fille, Gloria dans le programme et nous sommes en train de travailler à l’intégration de Benoit et Davi. Le réseau de l’APAPE est très développé à Lomé et le bouche à oreille marche très bien ce qui permet de suivre des enfants de plus en plus jeunes et ainsi accompagner les proches dès le plus jeune âge.
Dans le courant des deux dernières semaines nous avons participé à 2 jours de colloque sur la déficience intellectuelle en Afrique. C’était un colloque qui se tenait à Lomé réunissant une dizaine de pays Africain (Bénin, Togo, Ile Maurice, Tanzanie, Malawi, Kenya, etc). Chaque pays était représenté par au moins une personne présentant une déficience intellectuelle et un accompagnant. Les échanges étaient riches car ils mettaient au premier plan le ressenti et le vécu des personnes en situation de handicap. Nous nous sommes rendu compte que la culture avait peu d’impact et que les problématiques sociales étaient les mêmes en Europe et en Afrique.
Carole, étudiante ergo de Rennes, qui nous accompagne sur toute notre période a entamé des démarches pour trouver des kinésithérapeutes bénévoles acceptant de se déplacer chez Fogan qui présente un encombrement respiratoire important. Les démarches ont abouti cette semaine à la rencontre d’Emma et Cyril, deux étudiants kinésithérapeutes à Bruxelles (diplômés en Janvier 2018). Après des présentations lundi soir à l’APAPE nous avons convenu d’un rendez-vous chez l’enfant ce jeudi. Ce travail pluridisciplinaire est important car il va nous permettre de réaliser les prises en charge plus facilement et que cela soit moins couteux pour Fogan. Les kinésithérapeutes vont donner des conseils sur la santé et la respiration de l’enfant afin de pallier aux besoins. Nous leur avons demandé si possible de suivre certains enfants de l’APAPE qui viennent en prise en charge au centre de rééducation et qui ont besoin eux aussi de kinésithérapie respiratoire.
Bref ! La vie suit son cours au Togo et les aventures ne font que commencer.
Romane Francou et Mathilde Bonet